Le gouvernement algérien semble décidé à prendre le taureau par les cornes pour endiguer la violence qui entache le quotidien des citoyens. Les alentours des écoles seront dès dimanche prochain, premier jour de la rentrée scolaire, sous haute surveillance.
(De notre correspondant)
Les rapts, homicides et trafic de drogues sont autant de méfaits que les services de sécurité tenteront d’éviter aux élèves lors de la rentrée scolaire, prévue dimanche. Les alentours des écoles seront sous haute surveillance alors que les services de la Gendarmerie nationale ont mis en place un important dispositif, de façon à garantir une meilleure sécurité aux étudiants. Les institutions éducatives, cibles de nombreux dealers seront sous les feux de la rampe des services de sécurité qui mobiliseront leurs effectifs en fonction de la « cartographie criminelle ».
Ce dispositif oblige les pouvoirs publics à revoir à la hausse la marge de manœuvre des services de sécurité de façon à intervenir efficacement. Pour ce faire, de nombreux agents des Brigades mobiles de la police judiciaire (BMPJ) sont dotées de taser, « arme à impulsions électriques » conçu pour immobiliser les voyous qui sévissent dans diverses localités du pays.
En prévision de la rentrée scolaire 2012-2013, les services de la Gendarmerie nationale ont rendu public un communiqué sensibilisateur quant aux divers fléaux, comme la violence, les enlèvements, la consommation de drogues et autres grands méfaits qui menacent les établissements scolaires du pays. De nombreux parents d’élèves saluent cette initiative.
Les chiffres de la Gendarmerie nationale et de la DGSN font état de l’arrestation de plus de 2 000 mineurs chaque année pour des crimes divers. Depuis le début de l’année en cours, 800 mineurs ont été arrêtés dans ce cadre par la Gendarmerie nationale, et 1 200 autres en 2011.
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