En Algérie, la mort clinique du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, qui passerait l’essentiel de ses journées allongé sur son lit avec un masque à oxygène qui lui permet de respirer, est annoncée.
Le chef de l’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, est-il cliniquement mort ? Ce sont en tout cas les rumeurs les plus folles qui courent sur l’état de santé du chef de l’Etat algérien, qui passerait l’essentiel de ses journées allongé sur son lit avec un masque à oxygène qui lui permet de respirer.
Il faut dire que l’audience annulée lors de la visite, les 5 et 6 avril derniers à Alger, de Bernard Cazeneuve, Premier ministre français, n’a pas arrangé les choses. En effet, le fait que l’émissaire de François Hollande n’ait pas été reçu par le Président algérien a ouvert la porte à toutes les formes de supputations.
L’annulation des visites de la Chancelière allemande, Angela Merkel, et du Président iranien Hassan Rohani ont fini d’exacerber le doute des Algériens sur la bonne santé de leur dirigeant, écarté des écrans de télévision depuis son AVC. Sans compter que lors de sa visite à Alger, Federica Mogherini, haute représentante de l’Union Européenne pour les affaires étrangères, n’a pas été reçue par Bouteflika.
Les Algériens sont même allés jusqu’à parler de « tournage » s’agissant d’une audience accordée à Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires maghrébines, de l’Union Africaine et de la Ligue des Etats arabes. Craintes corroborées par des révélations d’une source proche du cercle présidentiel, relève Mondafrique. « Pour réaliser la minute de vidéo le montrant en compagnie d’Abdelkader Messahel, il avait fallu plus d’une heure trente minutes de tournage tant il était difficile de maintenir le Président en position assise et le montrer en conversation avec son interlocuteur », raconte la source.
Le site qui cite cette même source, écrit que « le Président algérien passe désormais l’essentiel de ses journées allongé sur son lit avec un masque à oxygène qui lui permet de respirer ». Une information qui, si elle se confirme, pourrait poser la lancinante question de le succession du Président Abdelaziz Bouteflika. Affaire à suivre.