Le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a piqué une colère noire, ce mercredi, lors du Conseil des ministres. Et pourquoi donc ?
L’agence de presse du gouvernement algérien qui a relaté le Conseil des ministres tenu ce mercredi 22 novembre 2017, a indiqué que le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika a abordé plusieurs questions essentielles, notamment « la révision de la loi de 2009 relative à la protection du consommateur et la répression des fraudes, la refonte du système d’apprentissage et la modernisation de la gestion des activités commerciales ».
Le Président algérien a exhorté le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour honorer les créances détenues par les entreprises sur l’Etat. Bouteflika a insisté pour que le gouvernement assure « sans délai » ce paiement des créances des entreprises. Le chef de l’Etat algérien ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Demandant à la justice d’accompagner la lutte contre les fraudes économiques et commerciales par une application rigoureuse et dissuasive de la loi, il a exhorté les autorités locales et les services de sécurité à unir leurs efforts dans la lutte contre toutes les formes de fraudes économiques et commerciales qui portent atteinte non seulement à la santé et au pouvoir d’achat des consommateurs, mais aussi à l’épanouissement d’une activité économique saine.
Abdelaziz Bouteflika a par ailleurs appelé les Algériens à participer massivement au scrutin de jeudi en vue du renouvellement des Assemblées populaires communales (APC) et de wilayas (APW), soulignat que les prochaines assemblées locales, seront « un échelon essentiel de la modernisation du service public et constitueront, sur le terrain, l’outil de valorisation des ressources publiques au bénéfice des citoyens ».