Algérie : la gendarmerie de Tebessa interrompt la marche de « Barakat »


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La marche initiée par l’activiste Zeghlami Messaoud du mouvement « Barakat », et qui devait prendre départ mercredi 7 mai, a été interrompue par la gendarmerie.

(De notre correspondante à Alger)

La marche initiée par l’activiste Zeghlami Messaoud du mouvement « Barakat » qui devait prendre départ mercredi 7 mai a été interrompue. Zeghlami aurait été intimidé par des prétendus éléments de la police nationale qui lui auraient intimé de renoncer à la marche vers Alger, lancée sur son compte facebook.

Aziz Bkakria, autre activiste du mouvement « Barakat », a indiqué que « la marche a débuté comme prévu à 8h10 du matin, mais sans Messaoud Zeghlami, retenu par certaines personnes travaillant pour le compte des barons de la contrebande et de la fraude et qui tentaient de faire avorter la marche ».

Selon Bkakria qui évoque un large soutien du peuple algérien, « après 20 km de marche, Messaoud Zeghlami nous a rejoint. Mais 10 minutes plus tard, la gendarmerie est intervenue aux frontières de la wilaya de Tebessa, nous a conduit vers leurs casernes de la commune d’Aïn El Fedha, sise à 20 km de la commune de Meskiana de la wilaya d’Oum-El-Bouaghi ». Il indique que leur mouvement a fait un exposé de leurs griefs à la gendarmerie qui leur a prêté une oreille attentive et promis d’ouvrir une enquête sur les affaires de corruptions et de scandales qu’a connues la wilaya.

Aziz Bkakria d’annoncer : « Nous avons donc décidé de reporter notre marche et donner le temps nécessaire aux instances compétentes pour étudier notre affaire et entamer une enquête profonde. Zeghlami a promis de laisser le temps à la gendarmerie de mener une enquête qui, si elle n’aboutit pas, conduira à un appel pour une autre marche de 630 km, de Tebessa à Alger centre ».

« La marche a eu beaucoup d’écho dans le milieu des jeunes. Et, d’après des informations qui nous sont parvenues, certains d’entre eux sont sortis dans les wilaya comme Mostaganem et Souk Ahras pour se joindre à nous, mais ils avaient rebroussé chemin sous contraintes », indique Aziz Bkakria.

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