Le Français Hervé Gourdel, retenu en otage depuis dimanche par un groupe armé en Algérie, a été décapité. Il a, selon François Hollande été « lâchement assassiné » par ses ravisseurs.
Triste nouvelle pour les proches d’Hervé Gourdel. Le Français, retenu en otage depuis dimanche par un groupe armé algérien, a été décapité.
Les ravisseurs, membres du groupe djihadiste Jund al-Khilafa (les soldats du califat), partisans de l’organisation Etat islamique (EI, Daesh en arabe), avaient revendiqué le rapt dans une vidéo. L’on pouvait apercevoir Hervé Gourdel assis par terre, entouré de deux hommes masqués et armés de kalachnikovs, demandant à François Hollande de favoriser sa libération. Les djihadistes avaient lancé, lundi, un ultimatum à la France, menaçant d’exécuter l’otage si l’armée française ne stoppait pas ses frappes en Irak contre Daesh. Mais Paris n’aura « aucune discussion, aucune négociation » avec les ravisseurs, avait affirmé, dans la matinée de mardi, le Premier ministre Manuel Valls.
Hervé Gourdel, 55 ans, avait été enlevé dimanche en Kabylie, à l’est d’Alger. Ce guide de haute montagne avait été kidnappé lors d’un trekking à Tizi N’Koulal. Ses compagnons algériens, deux ou quatre, selon les versions de témoins, avaient quant à eux été relâchés.
Le Président français, François Hollande, a dit son indignation face à cet acte d’une rare barbarie. « Hervé Gourdel a été lâchement assassiné », a indiqué le dirigeant français. « Notre compatriote a été victime d’un crime odieux. Les auteurs devront être châtiés. (…) La France ne cède pas aux terroristes, ne cédera jamais aux terroristes. (…) Ma détermination est totale et cette agression ne fait que la renforcer », a lancé Hollande depuis New York.