En Algérie, les militaires de l’armée sont devenus la cible privilégiée d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI). Deux jours après l’attaque contre l’armée, une opération a été menée en représailles qui a mené à la mort 16 membres d’AQMI. L’opération est toujours en cours ce lundi.
L’armée algérienne bien que lourdement frappée par l’attaque d’AQMI survenue le 17 juillet denier, a mené une opération d’envergure dimanche à Aïn Defla, à 140 km au sud-ouest d’Alger, a annoncé ce lundi, le quotidien El-Khabar. Lors de l’opération, seize membres d’AQMI ont été tués. Par ailleurs, des lots importants d’armes, de grenades et des produits explosifs ont été récupérés. L’opération se poursuit ce lundi avec un important déploiement de camions de l’armée et d’ambulances.
Un bilan qui n’a pas été confirmé de manière officielle. Deux jours auparavant, AQMI a commis un attentat contre l’armée algérienne qui a fait neuf morts et deux blessés. Une grande perte pour l’armée qui depuis le 19 avril 2014 et l’embuscade du groupe terroriste dans la commune Iboudraene a fait 11 morts, n’avait enregistré une attaque aussi meurtrière. Cette attaque survient alors que les Algériens s’apprêtaient à fêter l’Aïd el-Fitr qui marque la fin du mois béni de ramadan.
En dépit d’une baisse des attaques de groupes terroristes en Algérie, certaines régions continuent de faire l’objet d’attaques meurtrières. C’est le cas des régions de Boumerdès, Tizi Ouzou, en Kabylie. Ces régions ont enregistrées des attaques attribuées à des groupes se réclamant d’AQMI ou de l’organisation Etat islamique.
Depuis le début de l’année 2015, 102 islamistes armés ont été tués ou capturés, selon le ministre de la Défense. L’armée mène régulièrement des opérations afin de venir à bout des terroristes présents sur son sol.