Arrêté pour avoir commenté la mort de Hakim Debbazi qu’il a imputée aux autorités de son pays, Karim Tabbou, membre du mouvement Hirak en Algérie, a été libéré, après 24 heures de détention.
Pour des raisons non divulguées, les autorités algériennes avaient procédé à l’arrestation de Karim Tabbou, une figure du mouvement pro-démocratie Hirak en Algérie. Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), l’homme avait été interpellé «à son domicile». Pour sa part, la Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADDH) avait confié ignorer les raisons de son interpellation. Seulement, après 24 heures de détention, il a été libéré par les autorité algériennes.
Son avocat, Me Toufik Belala, a indiqué sur sa page Facebook que son client devra comparaître le 4 mai prochain. Son interpellation intervenait après la publication d’un message Facebook en «hommage à Hakim Debbazi», arrêté en février après des publications sur les réseaux sociaux et décédé d’un arrêt cardiaque, en début de semaine, alors qu’il était en détention. «Morts physiquement, les martyrs des causes justes sont plus que vivants», avait publié M. Tabbou.
«Bien sûr que le pouvoir demeure et demeurera le seul et unique responsable de sa mort », avait accusé Karim Tabbou dans sa publication. Ce qui lui avait valu une interpellation musclée par les éléments des forces de sécurité algériennes. Ce samedi, son frère, un nomme Djaffar, avait effectué une sortie pour dénoncer les conditions de son arrestation, «de manière terrifiante», sans même lui donner le temps de contacter sa famille ou même son avocat.
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