C’est à l’invitation de Son Excellence Saïd Moussi, Ambassadeur d’Algérie en France, qu’une foule de personnalités françaises et algériennes présentes à Paris, se retrouvaient le 10 juillet au Pavillon Dauphine pour une soirée célébrant à la fois l’Indépendance de l’Algérie et la Jeunesse. Une double occasion de rappeler les valeurs fondatrices de la Nation algérienne, souveraineté, humanisme, solidarité, ces valeurs que portaient les combattants et martyrs de la lutte anticoloniale, souvent fauchés en pleine jeunesse. Clin d’oeil à l’histoire de l’Algérie, le salut du Président Tebboune était adressé à l’assemblée depuis Tizi Ouzou, où il inaugurait aujourd’hui le nouveau stade… Hocine Aït Ahmed!
Dans une allocution à la fois émouvante et percutante, Saïd Moussi allait justement citer Maurice Audin, exécuté à 25 ans parce qu’il avait eu le courage de s’engager pour la liberté de l’Algérie. Comme il citerait aussi Frantz Fanon, pour qui « le combat du peuple algérien est le combat de tous les opprimés de la terre« . Visionnaire, Fanon aurait été heureux de voir que l’Algérie, qui fut lors de la décolonisation le point de rencontre de tous les révolutionnaires, est aujourd’hui toujours aussi engagée et volontaire pour combattre les colonisateurs où qu’ils se trouvent, qu’il s’agisse d’Israël bombardant sans trève Gaza ou du Royaume du Maroc occupant le Sahara Occidental.
Dans les deux cas, l’engagement de la diplomatie algérienne, qui reprend cette année toute sa place au sein du système de l’ONU, notamment au sein du Conseil de Sécurité, permet au peuple palestinien de marquer des points sur le terrain diplomatique contre le « génocide » dont il est victime, comme au peuple Sahraoui de résister à l’exil auquel il a été forcé, suite à l’annexion illégale de son territoire, « ultime colonie d’Afrique« .
Mais comme l’a également souligné l’Ambassadeur cette voix porte d’autant plus haut et fort dans le monde contemporain, que l’Algérie nouvelle, « héritière des revendications du Hirak« , a mis en place en un temps record toute une série d’actions concrètes qui constituent déjà un bilan impressionnant pour le premier mandat du Président Abdelmadjid Tebboune: réforme constitutionnelle, diversification de l’économie algérienne, par des investissements majeurs dans l’agriculture, les énergies renouvelables, les nouvelles technologies et l’intelligence artificielle, en même temps que dans l’industrie, soutien aux jeunes entrepreneurs, ouverture aux investissements extérieurs… Une dynamique économique qui « propulse l’Algérie sur le devant de la scène africaine« , et qui doit beaucoup à un climat des affaires apaisé et à une sécurité intérieure et extérieure assurée.
L’attention du Président Tebboune est également portée sur la communauté algérienne à l’étranger, et singulièrement en France, pour répondre aux attentes qui s’y étaient exprimées, s’agissant des entrées et sorties du territoire, du transport du corps des défunts, ou de la prise en compte des expatriés dans le système des retraites, par exemple. Evoquant au passage l’actualité récente en France, l’Ambassadeur a noté que les Algériens savaient se mobiliser et s’unir pour repousser les forces politiques qui voudraient opposer la France et l’Algérie, au mépris des relations profondes qui les unissent.
C’est encore à la mobilisation que l’Ambassadeur Saïd Moussi a appelé de manière vibrante pour terminer, en évoquant la nécessité pour le corps électoral algérien en France de se rassembler le 7 septembre 2024, date de l’élection présidentielle, pour défendre les acquis de l’Algérie nouvelle, afin de poursuivre la construction « d’une nation inclusive, associant chaque citoyen« , expression fidèle des idéaux des combattants de l’Indépendance et des valeurs qui les inspiraient. Une envolée finale largement applaudie!