Le samedi 28 décembre dernier, le ministre de la Communication indiquait « qu’un Conseil des ministres est prévu pour les prochains jours », en Algérie. Sauf cette rencontre annoncée par Abdelkader Messahel et attendue pour boucler l’année 2013, n’a toujours pas lieu.
Le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel indiquait le samedi 28 décembre dernier « qu’un Conseil des ministres est prévu pour les prochains jours », en Algérie. Nous sommes en 2014, et ce fameux conseil des ministres n’a pas encore eu lieu. Ce qui repose sur la table des débats l’épineuse question des aptitudes du Président Bouteflika à briguer un autre mandat.
Le dernier Conseil des ministres tenu par le Président Bouteflika remonte au dimanche 29 septembre 2013. C’était d’ailleurs le premier et dernier Conseil des ministres de 2013. En réalité, rien ne semble plus aller pour Bouteflika dont l’état de santé inquiète en Algérie. Le Président algérien hospitalisé en France à l’hôpital du Val de Grâce pour un accident vasculaire cérébral en avril 2013, aura passé trois longs mois en rééducation. Il rentrera de Paris le 16 juillet dernier, en fauteuil roulant. Son état de santé était l’objet de toutes les curiosités. Mais les autorités algériennes avaient pris soin de verrouiller l’information le concernant.
Et pour faire taire certaines rumeurs, le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, multipliait les déclarations rassurantes sur l’état de santé du Président pour rassurer les Algériens : « Je voudrais rassurer nos concitoyens sur l’état de santé de Monsieur le président de la République. Après avoir subi des examens médicaux à l’hôpital Val de Grâce de Paris, le président de la République, dont le pronostic vital n’a jamais été engagé et qui voit son état de santé s’améliorer de jour en jour, est tenu, sur recommandation de ses médecins, d’observer un strict repos en vue d’un total rétablissement ».
Il aura fallu aux Algériens d’attendre le dimanche 29 septembre 2013 pour voir Bouteflika tenir le seul et unique Conseil des ministres de l’année qui vient de s’achever. Depuis son retour de France, aucune apparition publique du Président algérien. Les rares fois où des clichés de lu ont été diffusés, c’est lors de la visite du leader tunisien d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, lors de la visite du Premier français Jean-Marc Ayrault, entre autres.
Affaibli depuis de nombreuses années par son état de santé, la succession d’Abdelaziz Bouteflika est en question. En Algérie on se demande s’il tiendra jusqu’à la fin de son mandat.