Ils étaient entre 100 et 150 personnes à descendre dans les rue de Paris, non loin de l’ambassade d’Algérie, pour protester contre l’annonce de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat présidentiel.
Ils étaient entre 100 et 150 personnes à descendre dans les rue de Paris, non loin de l’ambassade d’Algérie, pour protester contre l’annonce de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat présidentiel.
Il n’y avait pas qu’en Algérie, où des dizaines de personnes ont été empêchées par la police de se rassembler devant la faculté centrale d’Alger, où la contestation contre un autre mandat d’Abdelaziz Bouteflika s’est fait ressentir. Paris aussi était de la partie. En effet, ce samedi, des manifestants ont brandi des drapeaux algériens et des pancartes proclamant « Système dégage » ou encore « Ni Bouteflika, ni Toufik, dissolution de DRS », faisant allusion au général Mohamed Médiene, dit Toufik, tout puissant chef du Département du renseignement et de la sécurité (DRS).
Si à Alger, les forces de l’ordre ont procédé à de nombreuses arrestations, à Paris, c’était tout autre. Les manifestants ont été « gérés » avec beaucoup de tact et de diligence par les forces de l’ordre. Aucune arrestation, encore moins de violence n’était à déplorer.