Les hordes du GSPC récidivent. Un groupe de l’armée nationale populaire est tombé, dans la nuit de lundi à mardi, dans une embuscade à Oued Zemour, dans le département de Biskra, à 450Km au sud d’Alger. Elle a fait au moins 9 morts et plusieurs blessés selon des sources sécuritaires.
Notre correspondant en Algérie
Alors que l’étau se resserre de plus en plus sur les résidus terroristes qui continuent d’écumer certains massifs forestiers au nord du pays, le GSPC, branche d’Al Qaida Maghreb a tendu une embuscade, dans la nuit d’avant-hier, à un groupe de militaires dans la région de Meziraa, dans la wilaya de Biskra. Au moins neuf soldats de l’ANP (corps d’élite des parachutistes) y ont péri et quinze autres sont blessés.
Les militaires, qui étaient de retour d’une mission de ratissage sur le terrain, auraient trouvé sur leur passage trois terroristes armés de kalachnikovs. En les prenant en chasse, ils ont buté sur un autre groupe terroriste avec lequel ils se sont accrochés. Des tirs nourris de fusils mitrailleurs se sont ensuivis et le bilan aurait été plus lourd si ce n’est l’expérience des soldats qui ont réussi à les repousser sans atteindre leur objectif de s’emparer des armes de leurs victimes. Le commandement de la 5ème région militaire a dépêché des renforts et des forces héliportées, et une vaste opération de ratissage a été déclenchée à la recherche des hordes terroristes.
Selon des sources très au fait de l’actualité sécuritaire, la Katibet Tarek Ibn Zyad pourrait être responsable de cette embuscade meurtrière. Il entendrait faire de ces lieux leur zone de repli. Cet attentat intervient à un moment où le débat sur la réconciliation nationale a été relancé. La lutte antiterroriste ne baissera certainement pas d’intensité, comme en témoigne la mobilisation de tous les corps de sécurité sur le terrain.