Lundi 20 janvier, le tribunal de première instance de Médéa a condamné Cherif Mellal, président de la JS Kabylie à six mois d’emprisonnement ferme et au versement de 50 millions de centimes en guise d’amende. Il est, en effet, accusé de diffamation dans le contentieux qui l’opposait à Mahfoud Boukhelkhal.
En mars 2019, Cherif Mellal avait porté des accusations de corruption contre Mahmoud Boukhelkhal, président du club Olympique de Médéa, au terme d’un match qui avait opposé son équipe à celle de l’homme qu’il accuse. Il avait même confié à la presse qu’il détenait les preuves de ses allégations. Sherif Mellal avait alors demandé à la justice d’ouvrir une enquête judiciaire pour élucider les faits et vérifier si le responsable de l’Olympique de Médéa était réellement coupable de corruption.
Mahfoud Boukhelkhal a aussi saisi le tribunal de Médéa pour diffamation contre sa personne. Contrairement à ce qu’il avait promis aux médias, Cherif Mellal n’est pas parvenu à fournir des preuves tangibles pour étayer ses allégations.
Cherif Mellal condamné à un an de prison à six mois de prison ferme : La JSK va fera appel https://t.co/N5zxMhQX68 pic.twitter.com/y66fSgPAhP
— footalgerien⭐️⭐️ (@footalgerienoff) January 21, 2020
Une période sombre pour la JSK
La décision du tribunal de Médéa tombe à une période particulièrement difficile caractérisée par les ratages consécutifs enregistrés par l’équipe des Jaune et Vert pendant cette saison. C’est une situation qui affecte particulièrement les proches et fans du JS Kabylie.
Il convient de rappeler que Mellal n’en est pas à son seul cas de diffamation. En mai 2019, il avait également attaqué Tarek Arama, président du CSC, à l’issue du championnat national de la Première Ligue.
C’est dans une vidéo publiée sur le site officiel de son club qu’il avait affirmé qu’il détenait des notes vocales dans lesquelles le président de la CSC accusait ouvertement les responsables de l’USMA d’actes de corruption sur les joueurs de son équipe.