Sur les 9 premiers mois de l’année 2019 en Algérie, les importations de céréales ont baissé de 12,5%. L’enveloppe destinée à l’achat des denrées céréalières était de 2,1 milliards de dollars selon les données officielles rapportées par Reuters contre 3 milliards initialement programmés. Objectif, limiter la sortie de devises.
Prévisions de baisse pour 2020
Du mois de janvier au celui de septembre 2019, l’Algérie a vu ses importations de céréales chuter de 12,5%. La valeur des importations chute à 2,1 milliards de dollars, alors que l’enveloppe qui était consacrée à l’achat de céréales était initialement de 3 milliards de dollars.
Plusieurs observateurs prédisent une aggravation de la baisse en valeur des importations en 2020. Ces prévisions se fondent sur la récente décision gouvernementale de limiter les achats de blé tendre, la première denrée de base au plan national.
Il y a quelques mois, le gouvernement algérien a décidé d’établir une limite maximale d’importations estimée à 4 millions de tonnes de blé par an. Initialement, le pays importait jusqu’à 6,2 millions de tonnes.
Un coup dur pour les négociants
Via cette mesure, l’Exécutif espère conserver les devises étrangères en limitant les achats à l’international. Actuellement, plus de 3,5 millions d’hectares de terre cultivables sont consacrés à la culture céréalière. Pour la saison 2019/2020, le pays a décidé de produire 3,95 millions de tonnes de blé d’après les informations rapportées par l’USDA.
Logiquement, les négociants accueillent très mal cette décision qui vient mettre un frein à leurs ambitions de renforcement de leur présence en Algérie.
En outre, la décision de limiter les importations intervient alors que le gouvernement algérien montre un intérêt grandissant pour la mauvaise gestion dans l’industrie, autre secteur fort consommateur de devises.