L’ancien président de l’APN, par ailleurs ancien conseiller du Président Abdelaziz Bouteflika et ex-ministre algérien de la Santé, Abdelaziz Ziari révèlent que certains se préparent déjà à la succession du chef de l’Etat de ce pays d’Afrique du Nord.
En Algérie, l’après-Bouteflika se préparent déjà. C’est du moins ce que révèle à TSA l’ancien président de l’APN, par ailleurs ancien conseiller du Président Abdelaziz Bouteflika et ex-ministre algérien de la Santé, Abdelaziz Ziari.
A la question de savoir ce qui l’a poussé à accuser certains responsables, dont le Premier ministre Abdelmalek Sellal de préparer l’après-Bouteflika, qui se « voient déjà à El Mouradia », Abdelaziz Ziari précise : « Il ne s’agit pas d’une accusation. Je vais préciser encore une fois ce que j’avais dit précédemment : on m’a posé une question à propos des préparatifs des Législatives en visant le Premier ministre en particulier, j’avais répondu en disant qu’il n’était pas le seul et qu’il y avait d’autres membres du gouvernement ».
Répondant à TSA qui veut une précision sur la candidature de Sellal à la Présidentielle de 2019, Abdelaziz Ziari se veut très clair :« Bien entendu ! En 1992, j’étais ministre du Travail dans le gouvernement de Sid Ahmed Ghozali. Il nous avait dit sur un ton ironique visant certaines personnes qu’il n’appréciait pas vraiment : quand on est député, on veut être ministre. Quand on est ministre, on veut être Premier ministre. Et puis quand on est Premier ministre, on veut être président de la République. De mon point de vue, dans la préparation de ces listes, je vois la main de certains membres du gouvernement, sans citer qui que ce soit, même Abdelmalek Sellal, qui se constituent quelque chose sur mesure dans la perspective de la succession ».
S’agissant de la préparation de la succession de Bouteflika, Abdelaziz Ziari est d’avis que « pour Sellal, c’est déjà normal. Mais il n’y a pas que lui.
Djamel Ould Abbès accuse indirectement Ahmed Ouyahia de se préparer pour la succession. N’est-il pas normal finalement de préparer l’après-Bouteflika ? Je crois qu’il n’y a absolument rien de mal à ce que des responsables politiques aient des ambitions à condition que ça ne se fasse pas au détriment de l’intérêt de leur pays et des citoyens ».
Abdelaziz Ziari, qui estime que préparer l’après-Bouteflika est une nécessité vu son état de santé, rassure que « certains se préparent déjà. Ils sont même nombreux. Ne vous inquiétez pas ! »