Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, s’entretiendra avec son homologue français, Emmanuel Macron, en fin septembre ou début octobre. A la suite d’un entretien téléphonique, il a été retenu que le dirigeant nord-africain se rendra dans l’Hexagone.
Abdelmadjid Tebboune, chef de l’Etat algérien, effectuera une visite officielle en France à la fin du mois de septembre ou au début du mois d’octobre. C’est ce qu’a annoncé la présidence algérienne, lundi 11 mars. Cette visite, plusieurs fois reportée, aura lieu « à une date à préciser » durant cette période, indique la présidence française.
Entretien entre Tebboune et Macron
L’annonce intervient après un entretien téléphonique entre Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron. Les deux dirigeants ont évoqué les relations bilatérales. Ils ont discuté des moyens de renforcer les liens entre les deux pays, notamment dans les domaines de l’économie, de l’énergie, de l’agriculture, de l’éducation et de la culture.
Outre les perspectives économiques communes profitables aux deux pays, la situation en Palestine n’a pas été en reste. Selon la presse algérienne, le président Tebboune a exprimé sa profonde inquiétude face aux développements en cours en Palestine, en particulier à Gaza. Cette visite officielle est attendue depuis plusieurs mois. Elle avait été initialement prévue pour mai 2023, puis reportée à juin de la même année.
Aux origines du report de la visite
Le report de la visite était intervenu dans un contexte de tensions entre les deux pays, notamment sur des questions mémorielles liées à la colonisation française de l’Algérie. La visite d’Emmanuel Macron à Alger, en août 2022, a permis d’apaiser les tensions et de relancer la coopération bilatérale. Cette visite officielle sera l’occasion de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre la France et l’Algérie.
Les deux pays devraient signer des accords dans plusieurs domaines, notamment l’économie, l’énergie, l’éducation et la culture. La visite sera également l’occasion de discuter des questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la situation en Palestine et au Sahel.