Algérie : ça craint pour les détenus du Hirak !


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Le Hirak
Le Hirak

Les nouveaux détenus du mouvement Hirak, arrêtés lors d’une marche de protestation, le vendredi 3 avril, en Algérie, sont à leur cinquième jour de grève de la faim, entamée depuis mercredi 7 avril, à la prison d’El Harrach (à Alger).

Vingt-trois détenus, écroués après une marche du mouvement anti-régime du Hirak, il y a une semaine à Alger, sont en grève de la faim depuis mercredi. c’est ce qu’a rapporté, samedi, une association de soutien aux prisonniers d’opinion. « Samedi 10 avril 2021, les 23 détenus sont au quatrième jour de grève de la faim à la prison d’El Harrach (à Alger), entamée depuis mercredi 7 avril », a précisé le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) sur sa page Facebook.

Ce dimanche, les détenus sont au cinquième jour de grève de la faim. Il s’agit selon le CNLD, d’une part, des détenus du tribunal de Bainem Bab El Oue, à savoir : Abdelhak Ben Rahmani dit « Merouane », Talhi Saïd dit « Zinou », Slimane Hocine, Abdelli Zouhir Abdeldjalil, Ahmed Betrouni, Walid Oudjit, Agoumadz Bachy, Menkhel Mohamed Lemine, Saleh Abdelhakim, Malek Abdelhalim.

Et d’autre part, des détenus du tribunal Sidi M’hamed, notamment Adel Bensaada, Ahmed Ouakli, Omar Lerari, Lotfi Bouguerra, Benameur Belkacem Rachid, Ali Senouci, Fatehi Diyaoui, Ahmed Lekhdari, Lounes Boutankikt, Zakaria Metidji, Taazibt Abdelkayoum, Aimad Guendoul, Mohamed Selmane. Ces détenus sont tous poursuivis pour « atteinte à l’unité nationale et attroupement non armé ». Une situation dénoncé pour les organisme de défense des droits de l’Homme.

Les autorités algériennes continuent de restreindre la liberté d’expression en Algérie en procédant à de multiples arrestations de journalistes, militants et voix critiques de régime algérien, relève l’ONG Amnesty International, dans son nouveau rapport annuel sur la situation des droits de l’Homme dans le monde. Dans son rapport 2020-2021, l’ONG a évoqué les arrestations et les poursuites judiciaires contre les manifestants et les journalistes.

« Cette année encore, les autorités ont arrêté et poursuivi en justice les manifestantes pacifiques, les journalistes, les militantes et les citoyennes qui n’avaient fait qu’exercer pacifiquement leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, dans le cadre de mouvement de protestation de grande ampleur connu sous le nom du Hirak », a indiqué l’ONG dans son rapport.

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