Le chef de l’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, « n’est pas mort. En revanche, il est encore conscient ». Toutefois, le dirigeant se trouve « dans l’incapacité totale d’exercer ». Les détails.
Lors d’un entretien à RTL, le journaliste Mohamed Sifaoui dresse un portrait plutôt sombre de l’Algérie où « des dirigeants, qui ont toujours surfé sur cette fameuse légitimité historique qui, croient-ils, leur donnerait le droit de diriger pour l’éternité ». Dénonçant « une économie qui est complètement moribonde », le journaliste trouve « extrêmement dangereux » de constater que cela « repose sur un tout pétrole, même si le pays est riche, parce que pour peu que les prix des hydrocarbures baissent, on a une économie qui se casse la gueule ».
Evoquant le cas du chef de l’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, « selon toutes les informations que j’ai collectées, il est dans l’incapacité totale d’exercer une mission de président de la République (…). En revanche, il est encore conscient. Il n’est pas mort, il est vivant », sauf que s’agissant de l’élection présidentielle, « le certificat médical qui va être produit au Conseil constitutionnel dans le cadre de la validation de la candidature de Bouteflika est un faux grossier ».
Et Mohamed Sifaoui, qui se dit convaincu que l’Algérie de Bouteflika est devenu un danger pour les Algériens, de mettre en garde : « il ne faut pas faire l’erreur de le dédouaner : c’est lui (Abdelaziz Bouteflika) le responsable ».