Dans l’optique de parfaire la formation de ses religieux, le Président algérien Abdelaziz Bouteflika a donné instructions pour que des imams soient importés d’Arabie Saoudite, du Yémen et autre Egypte.
L’Algérie semble vouloir réformer son secteur religieux. En ce sens que le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika a donné des instructions pour que l’expertise des imams et autres formateurs d’Arabie Saoudite, du Yémen et d’Egypte soit sollicitée.
En effet, le ministre algérien des Affaires Religieuses, Mohamed Aïssa, a indiqué que son département va faire appel à des imams de la mosquée El-Azhar d’Egypte, de la mosquée de la Mecque, du Yémen et du Bahreïn pour « former les imams » qui vont officier à la grande mosquée d’Alger. Il a en outre souligné que son département va exiger à ce que « le référent religieux national » soit enseigné lors de ces sessions de formations. A noter que la grande mosquée d’Alger est en plein chantier.
Dimanche, le ministre algérien de l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdelwahid Temmar, en marge d’une visite effectuée sur le site du chantier de la grande mosquée d’Alger, en compagnie de ses homologues du Tourisme, des Affaires religieuses et du Wali d’Alger, a expliqué que les retards sont dus à des contraintes techniques qui sont désormais levées, a relevé Algérie Focus.
« Les travaux de décoration sont très importants. La Grande mosquée d’Alger doit être un chef-d’œuvre et un lieu de rayonnement pour la capitale et l’ensemble du territoire national », a indiqué Abdelwahid Temmar.
Une enquête internationale dirigée par l’institut américain WIN/Gallup indique que l’Algérie se place au septième rang mondial et au troisième au niveau africain avec plus de 90% de la population qui se dit croyante, indique le site algérien.