Le dernier Conseil des ministres algérien s’était tenu en décembre 2012. Au pouvoir depuis 14 ans, Abdelaziz Bouteflika avait été hospitalisé d’urgence le 27 avril à Paris à la suite d’un accident vasculaire cérébral. Il est rentré le 16 juillet dernier. Ce dimanche 29 septembre, le Président algérien a tenu le premier Conseil des ministres de l’année 2013.
La constitution algérienne stipule que le Conseil des ministres ne peut se tenir en l’absence du Président. Ce qui a fait que l’Algérie n’a pas abrité de Conseil des ministres depuis décembre 2012. Il a fallu attendre ce dimanche 29 septembre pour voir Bouteflika tenir enfin le Conseil des ministres.
Les rumeurs les plus folles avaient pourtant vu le jour après l’annulation du premier Conseil des ministres de 2013 initialement prévu mercredi dernier. Cette réunion devait intervenir deux semaines après le remaniement du 111 septembre dernier, qui a vu Abdelaziz Bouteflika placer ses hommes aux postes clé.
Selon l’agence de presse algérienne, APS, sept projets de textes législatifs ont été examinés et approuvés, dont le projet de Loi des Finances pour l’année 2014. Les autres projets portent notamment sur le pénal, la lutte contre la contrebande, une loi minière, une autre relative aux activités et au marché du livre et celui attendu sur l’activité audiovisuelle. Le Conseil des ministres a aussi examiné et approuvé quatre projets de décrets présidentiels portant approbation de contrats et d’avenants pour la recherche et l’exploitation d’hydrocarbures.
Au cours de cette réunion d’aujourd’hui, Bouteflika a insisté sur la nécessité impérieuse pour toutes les institutions de la République, notamment le gouvernement, d’être en permanence à l’écoute de la société et de développer les canaux appropriés de dialogue et de concertation avec l’ensemble de ses composantes.
« Il nous incombe donc de redoubler d’efforts pour léguer à nos enfants un pays économiquement prospère et résolument tourné vers l’avenir. Cette mission requiert obligatoirement une administration efficace et transparente basée sur un service public moderne et de qualité, débarrassée des nuisances de la bureaucratie. Le citoyen doit pouvoir compter sur l’agent public et lui faire confiance », a confié le Président Bouteflika.
S’agissant de la Présidentielle prévue en avril 2014, le Président algérien a appelé son nouveau gouvernement à prendre toutes les mesures et dispositions nécessaires afin de permettre d’aborder, dans les meilleures conditions, les prochaines échéances politique.