Abdelaziz Belkhadem, qui s’occupe de mener la campagne du président-candidat Abdelaziz Bouteflika, a estimé ce lundi que les partis politiques qui appellent au boycott de la Présidentielle « veulent conduire le pays vers le chaos ».
L’ex-secrétaire général du Front de Libération Nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a vivement critiqué ce lundi les personnalités et partis politiques qui ont appelé au boycott de l’élection présidentielle en Algérie. Selon ce représentant de la campagne électorale du président-candidat, Abdelaziz Bouteflika – incapable de mener lui-même cette mission en raison de son état de santé -, a affirmé lors d’un meeting à Skikada, à 345 km à l’est d’Alger, que les boycotteurs « veulent conduire le pays vers le chaos ». Il a été jusqu’à les comparer à des « pelles de démolition ».
Abdelaziz Belkhadem a par ailleurs indiqué que « l’Algérie n’a pas besoin d’un chef de chantier mais d’un chef d’Etat dont l’expérience, l’honnêteté et la maturité politique prévaudront lorsqu’il s’agira de prendre des décisions déterminantes pour le pays et le peuple ». Il estime donc que l’état de santé de Bouteflika n’est pas une barrière pour diriger le pays, tant que ce dernier est capable de prendre des décisions.
L’ancien SG du FLN qui s’exprimait devant « une foule nombreuse », selon l’APS, a axé son discours de campagne sur les thèmes de « la stabilité » et des « réalisations » socioéconomiques.
Au pouvoir depuis 15 ans, le président sortant, âgé de 77 ans, est, malgré son état de santé préoccupant depuis son AVC en avril 2013, candidat à sa propre succession à la Présidentielle du 17 avril prochain.