Les résultats du baccalauréat 2008 ont été « exceptionnels » en Algérie. Cette performance peut être liée aux réformes engagées en 2003 dans l’Education nationale.
Un taux de réussite de 56%, des résultats exceptionnels selon les autorités algériennes depuis l’indépendance. Trente pour cent des bacheliers algériens ont obtenu le Baccalauréat avec mention. Trois d’entre eux ont obtenu une moyenne supérieure à 18 sur 20. La palme de l’excellence revient à Ladj Asma (Jijel) avec 18,34. Quant à la plus jeune bachelière algérienne, Meddouri Amira Insaf, 15 ans, elle n’a pas démérité en obtenant 16, 62 de moyenne.
L’université peine à répondre aux besoins des étudiants
Les réformes entreprises cette année dans l’Education nationale ont semble-t-il ainsi prouver leur efficacité. Cela fait cinq ans qu’une réforme de du système éducatif a été lancé. De nouveaux programmes et de nouvelles méthodes d’enseignement ont été ainsi mises en place. Objectif : sortir l’école de son marasme. La réforme a officiellement démarré en 2003. L’année scolaire 2007-2008 marque son parachèvement.
Dans l’ancien système, les élèves ayant achevé le cycle de six ans au primaire passent au collège pour y rester seulement trois années. Le nouveau système permet d’étudier 4 ans au collège, le cycle primaire dure cinq ans, au lieu de six.
Cependant, l’excellence au lycée relance la polémique autour de l’encadrement à l’université. Pour trouver une place à chacun des 342 000 nouveaux bacheliers, ce ne sera pas une sinécure. Des infrastructures adéquates et une bonne restauration sont autant de paramètres qui déterminent le parcours estudiantin.