Au moins 24 policiers ont été blessés, dont quatre grièvement, dans le centre de l’Algérie, lors de violences entre les forces de l’ordre et des manifestants.
Recrudescence de la violence en Algérie, où au moins 24 policiers ont été blessés, dont quatre grièvement, dans le centre de ce pays d’Afrique du Nord, lors de heurts entre les forces de l’ordre et des chômeurs qui manifestaient leur colère. C’est ce qu’a rapporté, ce mercredi 15 mai 2019, l’agence officielle de presse APS.
Dans l’objectif de réclamer des emplois, de jeunes Algériens au chômage ont, depuis mi-avril, bloqué l’accès à une entreprise pétrolière dans la sous-préfecture de Tinerkouk, à environ 800 km au sud d’Alger. Leur manifestation avait fini par paralyser les activités de l’entreprise, poussant les responsables à saisir les forces de l’ordre qui sont intervenues pour déloger les manifestants.
Non contents, et campant sur leur position, les manifestants se sont par la suite rendus dans un autre quartier de la ville pour, toujours selon l’APS, empêcher l’accès à la mairie et de la sous-préfecture. L’intervention de la police, venue déloger les manifestants à coups de gaz lacrymogènes, a déclenché des affrontements. Les chômeurs, qui auraient affronté la police à coups de pierres, auraient en outre saccagé la sous-préfecture et emporté des équipements.
Les heurts auraient occasionné 24 blessés dans les rangs des forces de l’ordre et un nombre non déterminé chez les manifestants, qui, en plus d’avoir saccagé la préfecture, l’auraient incendié.