En Algérie, l’ex-Secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, rompt le silence, appelant les militants à l’unité. Il encense le Président algérien qu’il qualifie d’architecte de la paix et de la réconciliation.
Amar Saâdani rompt le silence. Dans une lettre adressée aux militants de son parti, dont TSA a obtenu une copie, l’ancien chef du FLN évoque essentiellement la participation du parti aux Législatives du 4 mai prochain. Cette sortie intervient six mois après avoir qu’il a quitté la tête du FLN.
Même s’il reconnaît que les listes ne font pas l’unanimité, Amar Saâdani appelle les militants à l’unité, soulignant que « plus élevée sera la participation nationale au vote, plus irréfutables seront la représentativité et l’assise populaire de la future assemblée ».
« Je sais que certaines de ces listes ne sont pas à la hauteur des attentes de chacun, qu’elles n’ont pas satisfait tout le monde ; qu’elles souffrent parfois d’incohérence ; qu’elles peuvent avoir par inadvertance omis ou mal classé nombre de nos militants parmi les plus méritant », souligne l’ancien secrétaire général du FLN, qui, selon le site algérien, reconnaît toutefois que cette mission n’est pas facile. « Je sais à travers l’expérience des joutes électorales passées que le choix des candidats n’a jamais été pour le parti chose aisée ».
Amar Saâdani poursuit et indique que « l’enjeu maintenant n’est plus les listes du FLN, (…) mettez de côté vos divergences de vues et partez aux élections en rangs plus soudés que jamais (…). L’enjeu pour le parti est de sortir victorieux de la joute électorale ». Pour l’ancien Secrétaire général du FLN, il s’agit de constituer à l’intérieur de l’Assemblée élue, « un groupe politique suffisamment fort pour peser de tout son poids lorsqu’il s’agira de continuer la mise en œuvre du programme du Président Bouteflika ».
Réitérant son soutien au Président Abdelaziz Bouteflika, Amar Saâdani, rapporte TSA, affirme son souhait d’offrir « la victoire du FLN au Président ». L’ex-Secrétaire général du FLN a encensé le chef de l’Etat algérien qu’il qualifie d’architecte de la paix et de la réconciliation.