Un forum d’affaires algéro-allemand s’est ouvert mercredi à Alger dans l’optique d’accroitre les échanges commerciaux entre Alger et Berlin. Au programme des discussions : les investissements allemands en Algérie et le projet de la Grande Mosquée d’Alger.
De notre correspondant en Algérie
Les liens économiques entre l’Algérie et l’Allemagne se resserrent. Les deux pays ont pris part, avec une quinzaine de chefs d’entreprises allemands, au forum d’affaires algéro-allemand qui s’est ouvert mercredi à Alger. En présence de la chancelière allemande Angela Merkel et du ministre de l’industrie et de la promotion des investissements, Hamid Temmar, ils ont ainsi pu travailler sur les moyens de booster les investissements allemands en Algérie et d’augmenter les échanges commerciaux.
L’Algérie, qui représente pour l’Allemagne le plus important fournisseur de gaz et le sixième plus important fournisseur de pétrole brut, ne cesse d’attirer les investisseurs allemands. Ces derniers souhaitent cependant plus de souplesse de la part de l’Algérie, dont le système bureaucratique dissuade plusieurs investisseurs étrangers porteurs de projets. Ils militent par ailleurs en faveur d’un environnement juridique et réglementaire favorables pour accroitre les investissements.
Le gaz, le pétrole et l’armement étaient aussi au menu des discussions algéro-allemandes. De même que le projet de la Grande Mosquée d’Alger. Angela Merkel en a discuté avec le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia et le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs Bouabdellah Ghlamallah. Le sujet tient particulièrement à cœur aux Allemands car c’est un bureau d’études germano-tunisien qui a été choisi par le gouvernement algérien pour élaborer une étude de ce grand projet initié par président de la République Abdelaziz Bouteflika.