Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a nommé son ancien ministre des Finances, Aïmen Benabderrahmane, au poste de nouveau Premier ministre. Également ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Benabderrahmane est chargé par le dirigeant de former le gouvernement « dans les meilleurs délais ».
Aïmen Benabderrahmane est le nouveau chef du gouvernement algérien. L’ancien ministre des Finances a été nommé, hier mercredi, par le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, pour remplacer Abdelaziz Djerad, qui a présenté, jeudi dernier, la démission de son gouvernement à M. Tebboune, conformément à l’article 113 de la Constitution. Cette démission intervient après la proclamation des résultats définitifs des élections législatives du 12 juin 2021, par le Conseil constitutionnel.
Depuis l’annonce des résultats du scrutin législatif, le chef de l’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune, a entrepris une série de rencontres avec les chefs de partis et les responsables des listes indépendantes, qui ont remporté des sièges dans la nouvelle Assemblée, et ce dans l’objectif de former un nouveau gouvernement. Il a finalement porté son choix sur Aïmen Benabderrahmane, qui semble être l’homme de la situation, afin de former le gouvernement « dans les meilleurs délais ».
Dans une déclaration à la presse, au terme de la cérémonie de passation de pouvoirs, suite à sa nomination au poste de Premier ministre en remplacement d’Abdelaziz Djerad, M. Benabderrahmane a souligné sa détermination à « ne ménager aucun effort pour s’acquitter des grandes missions qui lui sont confiées pour aller de l’avant dans le développement de notre cher pays », sans oublier d’adresser ses remerciements au Président Abdelmadjid Tebboune pour la confiance qu’il a placée en lui.
Il s’est dit disposé à « travailler avec tout le staff gouvernemental dans l’objectif de relever tous les défis qui se posent, notamment dans le domaine économique, en veillant à mettre en œuvre le programme du président de la République de manière effective. Le programme du Président Tebboune permettra à l’Algérie de « traverser cette étape sereinement » et d’« amorcer le développement économique escompté », a-t-il indiqué.