Ahmed Ouyahia, ancien chef du gouvernement et Secrétaire général du parti du Rassemblement national démocratique (RND) n’a pas survécu à l’échec de son parti lors des législatives du mois de mai dernier. Sa démission du parti est désormais effective.
(De notre correspondant)
Ahmed Ouyahia, ancien chef du gouvernement algérien et Secrétaire général du parti du Rassemblement national démocratique (RND) a démissionné de son poste de secrétaire général du parti. Ce départ, confirmé hier, jeudi, qui intervient huit mois après l’échec de son parti lors des élections législatives, a suscité beaucoup d’interrogations. Son départ « forcé » du gouvernement s’est ajouté aux démêlés avec la base militante du parti, animée par la responsable de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA), Nouria Hafsi, pour pousser cet énarque à démissionner pour préserver l’unité du rassemblement.
Le natif de Bouadnane dans l’actuelle wilaya de Tizi Ouzou, en Kabylie, a expliqué que sa démission est intervenue après avoir procédé à une « évaluation de la situation actuelle du parti ». Ahmed Ouyahia qui a émis le souhait de voir le RND retrouver « le plus rapidement possible » la confiance et la sérénité, a annoncé sa démission par courrier. Les membres du bureau national, qui en étaient destinataires, ont confirmé la nouvelle qui défraie déjà la chronique locale. Le Rassemblement national démocratique se tiendra, le 15 janvier à l’occasion d’une réunion du conseil national à l’issue de laquelle la démission de son secrétaire général sera entérinée. Pour ainsi éviter une longue vacance administrative du poste de secrétaire général, et en outre, permettre aux bonnes volontés au sein du parti de se concerter avant la réunion du Conseil, sur le choix d’un Secrétaire général intérimaire.
Ahmed Ouyahia est le troisième homme à quitter la scène politique, après Said Sadi qui s’est retiré de la présidence du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et Hocine Ait Ahmed du Front des forces socialistes (FFS).