Le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, Saïd Chanegriha, a été promu, ce lundi 4 juillet 2022, au grade de général d’Armée par le président de la République d’Algérie, Abdelmadjid Tebboune. Ce grade étant le plus élevé dans l’armée algérienne.
En sa qualité de chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a promu Saïd Chanegriha au grade de général d’Armée, le plus élevé dans l’armée algérienne. La cérémonie s’est déroulée, ce jour, au Palais du Peuple à Alger, à la veille de la célébration du 60ème anniversaire de l’accession de ce pays d’Afrique du Nord à la souveraineté internationale. C’était lors de la remise annuelle de distinctions aux officiers de l’ANP.
Parmi les personnalités présentes à la cérémonie, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, et le président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj. Outre le chef d’état-major des Armées, d’autres cadres des forces de défense algériennes ont également été promus. C’est le cas notamment du directeur de la sécurité intérieure, Abdelghani Rachdi, qui a été promu au grade de général Major ou du directeur de la sécurité présidentielle, Belkacem Laribi, qui a été élevé au grade de général du corps d’armée.
Notons que l’Algérie a comme hôte de marque à ces commémorations le Président tunisien. Kaïs Saïed, annoncé à Alger pour deux jours, dans le cadre d’une visite de travail et de fraternité à l’invitation de son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune. Il faut par ailleurs noter que ces derniers temps, Saïd Chanegriha a été très remarqué notamment depuis la crise avec le Maroc. Fin septembre 2021, le gradé avait accusé que le Maroc «ne cesse de tenter de porter atteinte à l’unité du peuple algérien en semant la discorde et la division en son sein».
Non sans assurer que les actes posés par le royaume «seront voués à l’échec, car l’Algérie est déterminée à défendre sa souveraineté, son unité nationale et sa décision souveraine». A l’époque général de corps d’Armées, Saïd Chanegriha avait mis en garde que l’Algérie était «prête à faire face, avec rigueur et fermeté, à tous les plans sinistres, qui se trament secrètement et ouvertement, visant l’État-Nation et ses symboles».
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