En Algérie, deux anciens Premiers ministres actuellement en détention, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia notamment, ont demandé à ce que l’ex-Président Abdelaziz Bouteflika soit convoqué par le juge, étant impliqué, en même temps que son frère Saïd Bouteflika, dans les scandales.
C’est lors du procès en appel de l’affaire dite du montage de véhicules que deux hauts responsables proches de l’ancien chef de l’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, ses ex-Premiers ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia notamment, ont purement et simplement demandé la comparution de l(ex-dirigeant de ce pays d’Afrique du Nord, qu’ils considèrent comme le premier responsable ayant été à la baguette pendant 20 ans.
« Le premier responsable, c’est Bouteflika, c’est lui qui devrait normalement être ici pour témoigner. Il est vrai que le Président était malade, mais il supervisait absolument tout, à travers son frère », a plaidé Abdelmalek Sellal, lors du procès. Même son de cloche chez Ahmed Ouyahia qui a assuré avoir appliqué les instructions de Bouteflika.
Ces déclarations d’anciens chefs de gouvernement sous Bouteflika confirment les déclarations de l’ancien ministre Abdelaziz Rehabi, qui a martelé que « les Premiers ministres et les ministres actuellement devant les juges dans les affaires de mauvaise gestion et de dilapidation des deniers de l’Etat affirment tous qu’ils ont accordé les crédits et les avantages pour lesquels ils ont été emprisonnés sur instruction du président de la République. Ce dernier assume donc une responsabilité politique ».
Il faut souligner que l’ancien chef de l’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika, ainsi que son frère cadet, Saïd Bouteflika notamment, ont été cités dans de sombres affaires, qui mettant en cause d’anciens hauts dignitaires de son régime, impliqués dans des scandales de biens mal acquis et autres dilapidations de deniers publics.