Le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a signé un décret présidentiel portant création d’une nouvelle structure sécuritaire nommée « Direction des services de sécurité » (DSS), en remplacement du Département du renseignement et de la sécurité (DRS).
Le Département du renseignement et de la sécurité fait désormais partie du passé. En ce sens que le Président Abdelaziz Bouteflika a signé un décret présidentiel qui met fin à ce département controversé. C’est ce qu’a annonce, dimanche, le site d’information algérien Al Hiwar.
L’information reprise par Tout sur l’Algérie indique que ledit décret présidentiel prévoit la création d’une nouvelle structure sécuritaire baptisée « Direction des services de sécurité » (DSS), sous la direction du patron du défunt DRS, Athmane Tartag, alias « El Bachir », successeur du général Mohamed Lamine Mediene, dit « Toufik ».
La nouvelle structure coiffera les services de renseignements de l’ex-DRS, de la police et de la gendarmerie. Ainsi, tous les renseignements collectés par ces trois entités seront canalisés au niveau de cette structure placée sous la direction du général Athmane Tartag, qui en sera le coordinateur général et qui n’en rendra compte qu’au seul président de la République algérienne.
Le Président Bouteflika tourne une bonne fois pour toutes la page de cette influente structure, perçue comme une version algérienne du défunt KGB soviétique. Après le limogeage du général « Toufik », fin 2015, précédé d’un long processus de mise à la retraite de plusieurs généraux et de l’emprisonnement d’autres, dont l’ex-patron de la lutte antiterroriste, le général « Hassan », Bouteflika avait déjà donné le ton.
Selon les sites algériens, « le Président Bouteflika a ordonné que soit engagée une restructuration des services de sécurité, de manière à les adapter au contexte local, régional et international se caractérisant par des menaces sur l’intégrité et la stabilité du pays ».