Même si c’est la liesse populaire en Algérie, après que l’armée ait poussé le Président Abdelaziz Bouteflika à démissionner, la tête du frère de l’ex- dirigeant, Saïd Bouteflika en l’occurrence, est réclamée, alors que Gaïd Salah est mis en garde.
La capitale algérienne a passé la nuit au son des klaxons pour fêter la démission du Président Abdelaziz Bouteflika. Aussitôt après l’annonce vers les coups de 20 heures ce mardi, les populations sont sorties massivement dans les rues pour crier victoire, après plus d’un mois d’intenses protestations dans des endroits symboliques qui ont, entre autres noms : place Maurice Audin, Grande Poste.
Ahmed Gaïd Salah un rôle encore obscur
Encore une fois, les couleurs nationales, notamment le vert, le blanc et le blanc, ont envahi les rues de la capitale algérienne. C’est la grande joie, mais les populations, malgré le départ de Bouteflika, veulent plus encore. Elles réclament en outre la « fin de Saïd Bouteflika », le frère du désormais ex-chef de l’Etat algérien, accusé de tirer les ficelles du pouvoir durant tout le temps qu’a duré la maladie d’Abdelaziz Bouteflika. De même, le peuple dit garder un œil sur le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, dont le rôle ne devrait « se limiter qu’à superviser la transition et éviter que la volonté du peuple algérien ne soit détournée ». Lire l’article Alg suivant Algérie : Gaïd Salah s’en est allé après avoir supervisé la Transition
Au pouvoir depuis 1999, Abdelaziz Bouteflika est affaibli par un accident vasculaire cérébral dont il soufre depuis 2013. A ce jour, ses apparitions en public sont rares et le désormais ex-Président se déplace en fauteuil roulant. Sa décision de se présenter pour un cinquième mandat présidentiel a été l’élément déclencheur qui a entraîné sa chute
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