L’attentat qui a frappé la Tunisie, ce vendredi, a poussé les pays d’Afrique du Nord à augmenter de vigilance. C’est dans ce contexte que l’Algérie voisine a déployé quelque 25000 hommes pour sécuriser ses frontières avec le voisin tunisien.
L’Algérie, qui a 965 km de frontière commune avec la Tunisie, est consciente du danger qui existe chez le voisin qui a été frappé de plein fouet, ce vendredi 26 juin 2015, par un attentat terroriste ayant coûté la vie à 39 personnes, la plupart des touristes, a déployé 25 000 hommes pour sécuriser son périmètre. C’est ce qu’a révélé Xinhua qui cite une source sécuritaire algérienne.
Le site précise qu’à travers ce déploiement, les forces algériennes visent à accentuer entre autres les contrôles d’identité au niveau des points de passage pour parer à toute éventuelle infiltration de djihadistes en provenance ou en partance pour la Tunisie. Outre l’Algérie, un autre pays d’Afrique du Nord est sur ses gardes. Il s’agit du Maroc qui est en état d’alerte maximale suite à cet attentat meurtrier.
Vendredi, un homme, armée d’un fusil automatique, a ouvert le feu sur une plage fréquentée par des touristes, tuant 39 personnes et faisant au moins 36 blessés. Cet attentat meurtrier a été revendiqué par l’organisation terroriste Etat islamique, dans la nuit de vendredi à samedi. La Grande Bretagne a payé le plus lourd tribu de cette attaque terroriste avec 19 ressortissants qui ont péri dans ce carnage. Dans la soirée de vendredi, la Tunisie avait déjà commencé à se vider de ses touristes, avec au moins 10 vols affrétés pour des destinations européennes pour la plupart.
Cette évacuation de touristes s’est poursuivie le samedi. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a annoncé, toujours ce samedi, que la France va rapatrier de la Tunisie tous les Français qui le désirent. Une réunion avait été d’ailleurs initiée, dans l’après-midi du samedi, par le chef de la diplomatie française, avec les opérators, pour voir dans quelles mesures effectuer ces rapatriements de citoyens français. Laurent Fabius avait en outre assuré qu’aucun Français ne se trouvait parmi les victimes identifiées.