Le ministre des Affaires étrangères algériennes Lamtane Lamamra a annoncé que le dialogue inter-malien reprendra le 16 juillet à Alger.
L’Algérie poursuit sa médiation entre Bamako et les groupes armés du nord pour tenter de trouver un consensus entre les deux parties. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a annoncé mercredi à Ouagadougou que la reprise du dialogue inter-malien est prévue pour le 16 juillet prochain à Alger, en collaboration avec le Burkina Faso. « Nous proposons de lancer la phase initiale du dialogue inclusive inter-malien, le 16 juillet, à Alger, en présence des ministres de pays de la région, ceux qui sont déjà actifs dans le cadre du comité de haut niveau de soutien au dialogue inter-malien, groupe dans lequel le Burkina Faso joue un rôle éminent », a déclaré Ramtane Lamamra, à l’issue d’une audience avec le Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré.
Il a également ajouté que toutes les parties seront présentes, à savoir les délégations du gouvernement malien et des mouvements politico- militaires du Nord, précisant qu’il s’agira d’un « prolongement naturel des accords de Ouagadougou, ceux d’Alger et de la communauté internationale ». Le chef de la diplomatie algérienne a insisté sur le fait que le Burkina Faso et l’Algérie vont conjuguer leurs efforts pour poser des actions concrètes favorables à un retour de la stabilité au Mali.
Selon le ministre algérien, « il y a une complémentarité entre nos deux pays, nous avons une même vision et une volonté d’arriver au même résultat qui est d’ aider ce pays à traverser une conjoncture difficile ».
Bien que les pourparlers se poursuivent entre Bamako et les groupes armés du nord, dont le Mouvement national de libération de l’Azawad, composé en majorité de Touaregs, il n’est pas sûr qu’ils portent leurs fruits. Des accords avaient été trouvés à Ouagadougou entre les deux parties, mais ils ont vite volé en éclats après les derniers affrontements qui ont opposé l’armée malienne aux rebelles du MNLA, faisant près de 17 morts.