De nombreuses firmes informatiques ont fait le déplacement à Alger pour le cinquième salon international de l’information et de la télécommunication. Les entreprises étrangères et locales veulent occuper le marché en friche des nouvelles technologies.
C’est dans l’hôtel le plus sélect d’Alger, El-Aurassi, que plus de 220 participants, venus du monde entier, ont tenu stand à l’occasion du cinquième salon international de l’information et de la télécommunication. Les autorités algériennes veulent combler leur retard dans les domaines de l’Internet et de la téléphonie.
» L’année 2001 sera celle du véritable décollage de l’Internet dans notre pays « , s’enflamme le secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications. Au-delà des déclarations d’intention et de la volonté politique affichée par Alger, les intervenants mettent en avant, au contraire, les difficultés rencontrées sur le terrain. » Quand les douanes bloquent votre équipement informatique au port, pendant trois mois, est-il raisonnable de parler encore de facilitation pour les investisseurs ? « , interroge un intervenant belge. Silence gêné des officiels présents.
Veux-tu être mon partenaire ?
Les grandes et moyennes entreprises étrangères, présentes au salon, sont à la recherche de partenaires locaux. » Le marché du Maghreb intéresse Arisem car le développement économique de l’Afrique du Nord passe par la multiplication des échanges d’information avec l’Europe « , explique Mouder Haouas, directeur de Arisem, éditeur de logiciels multilingues. Les intervenants ont dressé un tableau mitigé de l’Internet en Algérie : coût très élevé de la communication, accès très lent et » environnement socio-économique » instable.
Points positifs : le ministère des postes et télécommunications a promis l’élargissement de la bande passante, le lancement du provider des postes et l’installation de l’autorité de régulation des postes et télécoms (ART). A suivre.