Le gouvernement algérien par l’intermédiaire de son ministère des Affaires étrangères a nié avec force toute violation des droits de l’homme contre les migrants africains, et particulièrement les migrants sahariens qui ont été expulsés du pays en grand nombre, réfutant les allégations du gouvernement américain repris par la presse marocaine.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a déclaré jeudi dans un communiqué que l’Algérie procédait aux expulsions conformément à ses propres lois et obligations internationales et a dénoncé ces allégations comme une campagne concertée d’organisations non gouvernementales qui ont injustement endommagé les relations du pays avec ses voisins du sud.
Le communiqué indique que « l’Algérie rejette avec force ces graves accusations qui visent, de toute évidence, à porter atteinte à son image et à ses rapports avec ses voisins du sud auxquels elle est liée par des relations fortes fondées sur la fraternité, le respect mutuel, la solidarité et la communauté de destin ».
Le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a appelé l’Algérie à mettre un terme aux expulsions massives, affirmant qu’elles violent le droit international des droits de l’homme.
L’Algérie précise que «des mesures de reconduite à la frontière d’un certain nombre de migrants illégaux ont été décidées et mises en œuvre en veillant au strict respect de la dignité et des droits humains des personnes concernées et en étroite concertation avec les États dont ils sont ressortissants». le Ministère des Affaires Etrangères demande aux ONG de s’intéresser d’abord aux «réseaux de passeurs qui exploitent la détresse humaine de ces migrants et s’adonnent à la traite des personnes ».