La hausse des prix, surtout ceux des denrées de première nécessité, a poussé les Marocains à appeler à la démission du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Colère au Maroc où les populations n’en peuvent plus face à la hausse des prix des denrées. Situation imputée au chef du gouvernement du royaume chérifien, Aziz Akhannouch, que les mécontents appellent à démissionner. En plus de la flambée des prix des denrées alimentaires, la hausse des prix du carburant n’a pas contribué à apporter l’accalmie. Au contraire.
Depuis le mois d’octobre dernier, les Marocains patientent, espérant voir le bout du tunnel. Après près de cinq mois de patience, leurs conditions de vie n’ayant point changé, les prix continuant de grimper. Déjà à cette époque, le litre de gasoil avait atteint 10,84 dirhams, alors que celui de l’essence avait grimpé jusqu’à 12,51 dirhams. Cette hausse était consécutive à celle des prix des denrées alimentaires.
La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) avait d’ailleurs alerté que l’indice des prix des produits alimentaires avait connu une hausse de 3% durant ce même mois d’octobre, son plus haut niveau depuis dix ans. Une hausse des prix mondiaux des huiles végétales et des céréales qui justifiait les différentes augmentations au royaume chérifien. Les Marocains prenaient leur mal en patience.
Alors qu’ils espéraient des lendemains meilleurs, après des mois de patience, le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, lors d’une sortie en mi-janvier, évoquait des hausses temporaires liées aux chaînes de production qui sont affectées par la pandémie de Coronavirus, ajoutant que la situation au Maroc était « meilleure que dans d’autres pays ». Le Premier ministre avait précisé que le taux d’inflation n’avait pas dépassé 1,8%.
Un mois après cette sortie, les Marocains, n’en pouvant plus, ont lancé le hashtag « Akhannouch get out », exigeant tout bonnement le départ du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. « Nous avons du mal à nous payer de la nourriture et le gouvernement ne fait rien », reprochent-ils au Premier ministre marocain.
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