Mis en examen en février 2012 pour viols aggravés, le chanteur congolais, Koffi Olomidé, a été condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre, ce lundi 18 mars 2019, à deux ans de prison avec sursis pour atteinte sexuelle sur mineure. Dans le même temps, Tariq Ramadan, accusé de viol sur… majeur, encourt une peine plus lourde.
Le chanteur congolais Koffi Olomidé a obtenu un véritable allègement des chefs de poursuite retenus contre lui. En effet, alors que le ministère public avait, à l’audience tenue à huis clos le 11 février 2019, requis une peine de sept ans de prison à son encontre, la star de la rumba n’écope finalement que d’une simple peine de deux ans avec sursis. Il a cependant été condamné à une amende de 5 000 euros pour avoir facilité l’entrée et le séjour irrégulier en France de trois des plaignantes. Et a dédommagé sa victime pour un montant de 5 000 euros au titre de son préjudice moral.
Initialement poursuivi pour « atteintes sexuelles avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité » et pour « séquestrations » sur ses danseuses pour des faits commis en région parisienne entre 2002 et 2006. Les plaignantes l’accusaient de leur avoir imposé des relations non consenties lorsque l’artiste donnait des concerts ou enregistrait en France, Koffi Olomidé a été condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à deux ans de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans », en l’occurrence l’une de ses ex-danseuses.
Parallèlement, la cour d’appel de Paris a rejeté, jeudi 14 mars 2019, la demande de levée des deux mises en examen pour viol, réclamée par l’islamologue, Tariq Ramadan, Suisse d’origine égyptienne. Il avait en effet été mis en examen et écroué le 2 février 2018 et libéré le 16 novembre, pour deux viols, dont un sur personne vulnérable : le 9 octobre 2009, à Lyon, sur une femme surnommée Christelle dans les médias et, au printemps 2012, à Paris, sur une ancienne salafiste devenue militante laïque, du nom de Henda Ayari.
Remis en liberté, Tariq Ramadan est placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire français.