Le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, a été élu, ce vendredi à Rabat, membre du Conseil de la Fédération internationale de football (FIFA), lors de la 43ème Assemblée générale ordinaire (AGO) et élective de la Confédération africaine de football (CAF). Toutefois, le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Kheireddine Zetchi, a décidé de retirer sa candidature. Pourquoi ?
La Confédération africaine de football (CAF) a organisé, ce vendredi 12 mars 2021, à Rabat au Maroc, sa 43ème Assemblée générale élective à l’issue de laquelle, le Sud-africain Patrice Motsepe est élu 8ème président de l’institution. À cette assise de la famille du football continental, plusieurs autres personnalités du football africain ont été désignées à divers postes. C’est le cas du président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa.
Outre M. Lekjaa, l’Egyptien Hany Abo Rida, qui briguait un deuxième mandat, a également été élu au Conseil de la FIFA dans le groupe linguistique arabophone, lusophone et hispanophone. Mais, également le Malien Mamoutou Touré « Bavieux », le Béninois Mathurin de Chacus, la Sierra-Leonaise Isha Johansen, le Sud-Africain Patrice Motsepe et le Nigérian Amaju Melvin Pinnick.
L’élection de Fouzi Lekjaa est la première de son genre pour le Maroc à cette instance sportive mondiale. Il est le deuxième vice-président de la CAF et occupe, en outre, plusieurs fonctions au sein des instances et commissions du football mondial et continental. Il est président de la commission des finances de la CAF et vice-président de la commission d’organisation des compétitions inter-clubs et de la gestion du système d’octroi des licences de clubs au sein de la CAF, en plus de siéger à la commission de gouvernance de la FIFA.
Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi, qui était lui aussi en lice pour un poste au Conseil de la FIFA, s’est finalement retiré de la course aux Elections du Conseil de la FIFA laissant la voie libre à son homologue marocain, Fouzi Lekjaa. Comme argument pour justifier son retrait, la valse dont a fait l’objet sa candidature. En effet, après avoir été rejetée, la candidature de l’Algérien a été « tardivement » acceptée, ce qui, dit-il, ne lui a pas donné assez de temps pour faire campagne et tenter de convaincre son « électorat ».