La naissance, en Afrique, du millionième bébé indemne du sida né d’une mère porteuse du virus a été célébrée mardi 18 juin à Washington D.C, la capitale fédérale des Etats-Unis. Cette cérémonie a eu lieu dans le cadre du 10e anniversaire d’un programme d’urgence américain.
Un million de bébés nés sans sida. La naissance, en Afrique, du millionième bébé indemne du sida né d’une mère porteuse du virus a été célébrée mardi 18 juin à Washington D.C, la capitale fédérale des Etats-Unis. Cette cérémonie a eu lieu dans le cadre du 10e anniversaire d’un programme d’urgence américain.
Cela, grâce au projet « Pepfar », lancé par l’ancien président américain George W. Bush. Initié par l’Unicef, ce programme a pour ambition de faire chuter le nombre de bébés atteints par le VIH de 430.000 à 30.000 naissances par an.
« Une nouvelle génération de médicaments et traitements antirétroviraux plus efficaces ont permis de diminuer de 30 % à 2 % aujourd’hui le risque de transmission du virus de la mère au bébé pendant la grossesse ou l’allaitement, selon Eric Goosby, coordinateur du Plan d’urgence américain pour la lutte contre le sida (Pepfar) », rapporte LeMonde.fr.
L’Afrique subsaharienne la région la plus touchée
A travers sa campagne « Unissons-nous pour les enfants contre le sida », l’Unicef souhaite attirer l’attention sur « la face cachée du sida : les enfants ». En Afrique de l’Ouest et du Centre, l’organisation établit des partenariats afin de conduire des interventions stratégiques dans quatre secteurs principaux, appelés les « 4 P » : prévention de la transmission mère-enfant ; soins pédiatriques pour les enfants infectés ; protection, soin et soutien des enfants affectés et vulnérables, prévention primaire pour réduire de nouvelles infections parmi les adolescents.
Au delà des enfants, le sida est devenu un fléau en Afrique subsaharienne. La Côte d’Ivoire, par exemple, affiche un taux de prévalence de 4,7%, ce qui en fait le pays le plus infecté de l’Afrique de l’Ouest (en comparaison, le taux de prévalence est de 2% au Burkina Faso et de 1% au Sénégal). Autre exemple : selon une étude effectuée en 2011 par Médecins Sans Frontières (MSF), 40% des Guinéens infectés par le VIH/sida sont toujours privés de traitement, soit environ 16 000 personnes sur l’ensemble de la Guinée.
Lors de la XIXe conférence internationale sur le sida, qui s’est tenue du 22 au 27 juillet 2012 à Washington, 20 000 chercheurs, membres d’ONG et responsables politiques réunis dans la capitale fédérale américaine ont discuté sur l’amélioration de l’accès à des anti rétro viraux pour les 34 millions de personnes infectées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Selon un rapport d’ONUSIDA de 2011, l’Afrique subsaharienne est toujours la région du monde la plus durement touchée par la pandémie représentant 68% des 34 millions de personnes vivant avec le VIH/SIDA. Pour information, le sida tue 1,7 million de personnes par an.