Afrique du Sud : Zuma dément les rumeurs sur son état de santé


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Dans une interview accordée à la télévision publique »SABC », le président sud-africain Jacob Zuma, qui a beaucoup maigri ces derniers temps, a démenti les rumeurs sur son état de santé.

Son amaigrissement dernièrement a suscité beaucoup de rumeurs. Le président sud-africain Jacob Zuma, qui avait été hospitalisé en juin pour surmenage, a affirmé qu’il allait désormais « parfaitement bien », démentant ainsi les rumeurs sur la détérioration de son état de santé, dans une interview accordée à la télévision publique SABC , diffusée dimanche soir. Il y évoque en effet un simple « coup de fatigue » lié à la campagne des élections générales qu’il a remportées en mai. « Nous nous sommes surmenés, et il y a eu un gros coup de fatigue ensuite », a affirmé Jacob Zuma, âgé de 72 ans.

Présidé par Jacob Zuma, le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir, a obtenu une large victoire aux élections législatives du 7 mai avec 62,15% des voix. Même s’il a réalisé son plus mauvais score depuis son arrivée au pouvoir à la fin de l’apartheid, il a fait nettement mieux que ce que prévoyaient de nombreux sondages qui le voyaient passer sous la barre des 60%. Pas plus tard qu’en juin dernier, l’hebdomadaire Sunday Times avait affirmé que le président sud-africain avait été hospitalisé en raison de problèmes cardiaques, de diabète et d’hypertension artérielle. Mais son porte-parole Mac Maharaj avait démenti, assurant que ses médecins ne voyaient aucune raison de s’inquiéter de son état de santé. Selon lui, « il y a eu une période où j’y suis vraiment allé doucement. Je ne pouvais pas dire que ma santé était en parfait état. . . Je vais parfaitement bien maintenant. . . Mais à ce moment-là, on pouvait sentir le poids des élections » du 7 mai.

Le président sud-africain avait en effet été hospitalisé pendant deux jours début juin, transmettant temporairement ses pouvoir à son adjoint Cyril Ramaphosa, 62 ans, à qui il a confié depuis plusieurs missions difficiles, notamment la supervision de la compagnie d’électricité publique Eskom, qui peine à fournir le pays. Là aussi Jacob Zuma assure qu’il « n’y a pas d’intentions cachées dans la délégation de certaines tâches au vice-président », pour également faire taire des rumeurs évoquant son possible départ avant la fin de son mandat en 2019, ajoutant que « le vice-président a de l’énergie, il a tout ce qu’il faut pour que vous puissiez déléguer sans souci ».

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