Le ministre sud-africain des Finances, Tito Mboweni, a laissé entendre qu’une fois de plus, ses propres collègues et des camarades avaient colporté des histoires aux médias. Mboweni a récemment commenté qu’il n’avait jamais été payé à être gentil avec les gens « peu gentils » en politique. Il a ainsi dénoncé les rumeurs de démission, faisant allusion à une trahison de l’ANC.
Tito Mboweni a clairement indiqué qu’il n’avait aucune intention de jeter l’éponge en tant que ministre sud-africain des Finances. Dans un commentaire fait ce samedi, Mboweni a laissé entendre, avec assurance, que l’un de ses propres « camarades » avait été derrière cette rumeur : « Il y a des gens, vos propres collègues et camarades, qui colportent des histoires dans les journaux du dimanche. Tito ceci, Tito cela. Il démissionne etc etc! Va tamba! Je suis fermement ici ».
Mboweni a également abordé le sujet sensible qu’est le fonds Covid-19 de 500 milliards de rands de la SA, répondant à la question que tout le monde se pose : ce qui s’est passé avec cet argent ? Le ministre a promis de publier prochainement une déclaration détaillée sur la question, expliquant que « l’annonce de 500 milliards de rands comporte de nombreux éléments. 200 milliards de rands sont le système national de garantie du crédit et le reste concerne l’aide sociale en cas de détresse, l’UIF, etc… Consultez ma déclaration sur le site Web du Trésor national ».
Mboweni a aussi clairement indiqué qu’il avait l’intention de défendre sa position en ce qui concerne les politiciens « peu gentils ». « L’une des leçons cardinales apprises en plus de 40 ans en politique : ne soyez jamais gentil avec les gens qui ne sont pas gentils avec vous. Affrontez-les, tête à tête, joue contre joue, poing pour poing, langue contre langue, ne tournez pas l’autre joue comme on dit dans le livre sacré (La bible). Non ! Défendez votre territoire ! », a-t-il martelé avec vigueur.
En revanche, la SA Revenue Service avait découvert comment un lave-auto et un pub faisaient partie des entreprises qui ont réussi à obtenir des offres Covid-19 avec le gouvernement local. Le SRAS a également découvert que moins de 30% des entreprises respectaient les règles fiscales lors de son enquête sur le milliard de rands de contrats distribués pendant la pandémie.
Plus de détails sur ce qu’Edward Kieswetter a qualifié de « manigances » concernant le financement des soutiens sont attendus dans les prochaines semaines.