Le champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius s’est rendu ce lundi matin dans un hôpital psychiatrique de Pretoria pour commencer une série d’examens ordonnés par la justice qui le juge pour le meurtre de sa petite amie en février 2013.
Le champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius, accusé d’avoir assassiné sa petite amie le 14 février 2013, s’est rendu ce lundi matin dans un hôpital psychiatrique de Pretoria pour commencer une série d’examens ordonnés par la justice, rapporte l’AFP. L’athlète est arrivé dans une berline noire aux vitres teintées à l’hôpital public de Weskoppies, dans la périphérie de Pretoria, où la sécurité avait été renforcée.
Oscar Pistorius était seul, sans les parents ou les amis qui l’accompagnent habituellement au tribunal de Pretoria, où il est jugé depuis le 3 mars.
La juge Thokozile Masipa a ordonné le 20 mai qu’Oscar Pistorius, 27 ans, soit soumis à une série de tests, pour « vérifier si l’accusé, pour des raisons de santé ou d’infirmité mentale, était pénalement responsable au moment du crime pour lequel il est poursuivi, et s’il était capable d’apprécier la nature illicite de son acte ».
Une psychiatre interrogée par la défense avait en effet affirmé qu’il souffrait d’un trouble d’anxiété généralisé, affection qui se caractérise par un état d’inquiétude permanent et excessif.
Laissé en liberté sous caution jusqu’au jugement, Oscar Pistorius a échappé à l’internement. Il devra se rendre à l’hôpital de Weskoppies aux heures de bureau « sauf si l’équipe médicale en décide autrement, pour une période ne devant pas excéder trente jours ».
Une stratégie sur laquelle la défense compte beaucoup car si Oscar Pistorius est jugé irresponsable, le procès pourrait s’arrêter. Si les experts concluent à des facultés diminuées, cela pourrait lui valoir des circonstances atténuantes. Pour l’heure, il est passible de la prison à vie, soit vingt-cinq ans de réclusion incompressible.
