Une enquête a été ouverte après l’effondrement d’un supermarché près d’un Durban, qui a fait au moins deux morts. Plusieurs personnes seraient encore sous les décombres.
La consternation est toujours de mise après l’effondrement mardi du toit du centre commercial en construction près de Durban, qui a fait au moins un mort et 29 blessés graves. Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances du drame. « Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte. Aucune arrestation n’a eu lieu », a précisé à l’AFP le porte-parole de la police nationale, Thulani Zwane.
Selon les médias locaux, un promoteur local serait à l’origine de l’effondrement du bâtiment. Un nombre indéterminé d’ouvriers, qui pourraient être environ 30, étaient encore piégés sous les décombres quand les recherches ont été suspendues dans la matinée, pour dégager des morceaux de béton. Mais ce chiffre qui était au départ de 50 pourrait évoluer, car les responsables du chantier ne savent pas combien d’ouvriers manquent à l’appel, ignorant combien étaient partis ou ont pu partir.
Des policiers équipés de chiens spécialisés ont pris le relais, mais ont cessé les recherches après quelques heures, faute d’avoir le moindre signe de vie sous les tonnes de gravats. De son côté, Neil Powell, coordinateur des services de secours privé Crisis Med, a précisé à l’AFP qu’il est « possible qu’il n’y ait personne du tout là-dessous ou qu’ils soient piégés sous les décombres. Nous ne savons pas ». « Des caméras montées sur des câbles en fibre optique ont été utilisées avant que les recherches ne soient arrêtées, pour permettre à des ingénieurs municipaux d’utiliser de lourds engins de levage pour déblayer le béton », a-t-il ajouté.