Une commission sud-africaine doit examiner ce lundi la demande de libération anticipée d’Oscar Pistorius, bloquée depuis fin août par le ministre de la Justice.
En Afrique du Sud, Oscar Pistorius retient son souffle. Et pour cause, une commission sud-africaine doit examiner ce lundi la demande de libération anticipée du champion paralympique qui, depuis août dernier, est bloquée par le ministre de la Justice.
Une demande qui aurait du être examinée depuis le 18 septembre dernier mais faute de temps, la commission sud-africaines des libérations anticipées n’avait pas pu examiner le dossier. Si cette institution accepte la requête d’Oscar Pistorius, il sera assigné à résidence. L’audience va se dérouler non pas à Durban mais dans la province de Gauteng, où sa petite amie Reeva Steenkamp a été tuée.
Les textes sud-africains autorisent sa remise en liberté surveillée pour bon comportement au bout d’un sixième de la peine. En juin dernier, la commission des libérations anticipées avait donc décidé de libérer Ooscar Pistorius le 21 août avant que le ministère sud-africain de la Justice ne fasse volte-face qualifiant cette décision de « hâtive et prématurée ».
En outre, le parquet insatisfait du verdict rendu lors du procès du champion paralympique a fait appel estimant qu’il aurait dû être condamné pour meurtre et non pour homicide involontaire. Le procès en appel se tiendra le 3 novembre devant la Cour suprême d’appel, qui peut modifier le verdict et condamner éventuellement Oscar Pistorius à une peine plus lourde ou décider de renvoyer le procès en première instance.
Le sportif a toujours affirmé avoir cru qu’il s’agissait d’un cambrioleur quand il a tiré à quatre reprises à travers la porte des toilettes fermée à clé.
Oscar Pistorius a été condamné à cinq ans de prison le 21 octobre 2014, pour homicide involontaire sur sa petite amie Reeva Steenkamp, abattue chez lui le 14 février 2013.