Un mandat d’arrêt a été délivré par la Cour de Pietermaritzburg contre l’ancien Président sud-africain Jacob Zuma. Ce dernier a été poursuivi dans une affaire de pots-de-vin versés à l’entreprise d’armement française Thales.
Le procès devait commencer le 4 février dernier, toutefois l’accusé ne s’est pas présenté devant la justice. Âgé maintenant de 77 ans, Jacob Zuma dit souffrir de perte de mémoire et avoir des problèmes de santé, raison pour laquelle il ne s’est pas présenté à ce procès. Certes, l’ancien dirigeant a subi, au mois de janvier, deux opérations à Pretoria, mais son argument n’a pas convaincu Navi Pillay, la juge dans l’affaire.
De plus, les preuves de son absence présentées par ses avocats n’ont pas convaincu la Cour. Lesdites preuves sont constituées, entre autres, d’un certificat médical délivré par un hôpital militaire et dont les dates ont été modifiées. D’où le mandat d’arrêt déposé contre lui. Ce mandant ne prendra toutefois effet que le 6 mai 2020.
Depuis le début de son procès, Jacob Zuma n’a cessé de multiplier les appels pour ajournement. Aujourd’hui, à court d’arguments pour les recours en justice, il se tourne vers l’option médicale, qui ne convainc pas non plus la justice.
Toutefois, la justice ne veut plus attendre et veut accélérer la procédure avec ce nouveau mandat d’arrêt en son encontre. Si Jacob Zuma ne se présente pas devant la justice à Pietermaritzburg le 6 mai prochain, il pourra être arrêté. Ce qui sera pour un ancien Président l’ultime humiliation.