Depuis des décennies, l’ancien Président sud-africain, Jacob Zuma, est poursuivi pour corruption dans le cadre d’un ancien contrat d’armement. Son procès, qui devait reprendre, ce matin, devant la cour de Pietermaritzburg, à une nouvelle fois été reporté. Il s’agirait d’une audience en ligne, Jacob Zuma étant, en ce moment, hospitalisé. La prochaine audience est fixée au 9 septembre, a décidé le juge Piet Koen lors d’une courte audience virtuelle.
L’ancien Président sud-africain, Jacob Zuma, est incarcéré, depuis le 8 juillet, pour avoir obstinément refusé de comparaître devant une commission qui enquête sur la corruption d’État sous sa présidence (2009-2018). Il a écopé d’une peine de 15 mois de prison ferme dans ce cadre. Hospitalisé, depuis vendredi dernier, pour une raison de santé, son procès, qui devait reprendre ce mardi 10 août 2021 au matin, devant la cour de Pietermaritzburg, a une nouvelle fois été reporté. La prochaine audience est fixée au 9 septembre, a décidé le juge Piet Koen, lors d’une courte audience virtuelle.
Après de multiples reports et rebondissements, s’étalant désormais sur des décennies, Jacob Zuma doit répondre de seize chefs d’accusation de fraude, corruption et racket liés à l’achat, en 1999, de matériel militaire auprès de cinq sociétés d’armement européennes, alors qu’il était Vice-président. Il est accusé d’avoir empoché plus de 235 000 euros, notamment de Thales qui était une des entreprises attributaires du juteux contrat d’une valeur globale d’environ 2,8 milliards d’euros. Le géant français de la défense est également poursuivi pour corruption et blanchiment.
L’ancien Président Jacob Zuma, comme Thales, ont toujours nié ces accusations. Lors de l’audience précédente, le mois dernier, alors que les avocats de Jacob Zuma demandaient un report de plusieurs semaines pour que le procès puisse se dérouler au tribunal plutôt que de façon virtuelle, l’accusation avait dénoncé leurs arguments, affirmant qu’il s’agissait « encore d’une nouvelle ruse ».
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