En Afrique du Sud, Jacob Zuma fait parler de lui, depuis hier. Alors que l’ancien Président s’est vu refuser, jeudi, la participation aux élections générales du 29 mai, son véhicule a été percuté dans la nuit du jeudi au vendredi par un chauffeur apparemment ivre.
Deux événements importants ont frappé l’ancien Président sud-africain, Jacob Zuma, dans la seule journée de jeudi. D’abord, la Commission électorale a rejeté sa candidature portée par le nouveau parti d’opposition uMkhoto We Sizwe (MK). Quelques heures après l’annonce de cette décision, soit dans la nuit du jeudi au vendredi, le véhicule blindé de l’ancien cacique de l’ANC a été percuté par un autre véhicule dont le conducteur était en état d’ivresse. Selon le communiqué publié par la police sud-africaine, la voiture « est entrée en collision avec le véhicule blindé officiel de l’ancien Président Jacob Zuma ». Et de préciser que le conducteur a été mis aux arrêts dans la province du KwaZulu Natal « pour conduite en état d’ivresse ainsi que pour conduite imprudente et négligente ». L’ancien chef d’État et ses gardes du corps sont sortis sains et saufs de ce choc.
La théorie du complot
Au sein du nouveau parti de Jacob Zuma, on estime que cet accident ne procède pas du hasard. C’est la théorie du complot qui l’emporte, même sur les réseaux sociaux. Et c’est ce qui ressort clairement des propos du porte-parole du MK, Nhlamulo Ndhlela : « Le ministre de la Police responsable de l’unité de protection de l’ancien Président n’a pas modernisé son véhicule depuis huit ans, et c’est la même personne qui a évoqué, dans des messages, un enterrement de Zuma », a-t-il laissé entendre, ajoutant qu’ « il s’agit d’un jeu sournois ». Un autre élément illustratif de cette théorie relevé par Nhlamulo Ndhlela, c’est que le véhicule transportant l’ancien dirigeant a été particulièrement visé alors même qu’il faisait partie d’un cortège. Dans tous les cas, l’auteur du choc devra répondre de son acte devant les tribunaux, mardi prochain.