Après la démission de Jacob Zuma, Cyril Ramaphosa va diriger l’Afrique du Sud jusqu’en avril 2019, date des prochaines élections générales.
En Afrique du Sud, la page Jacob Zuma est définitivement tournée. Le désormais ex-Président est remplacé par Cyril Ramaphosa qui, engagé à faire de la lutte contre la corruption la priorité de son programme, va diriger ce pays d’Afrique Australe jusqu’en avril 2019, date des prochaines élections générales.
« Je déclare l’honorable Cyril Ramaphosa officiellement élu président de la République d’Afrique du Sud». C’est en ces termes que le président de la Cour constitutionnelle, Mogoeng Mogoeng, a fait l’annonce de la nouvelle. Aussitôt après son élection, le nouveau dirigeant de l’Afrique du Sud a promis d’endiguer la corruption, n’ayant point oublié les conditions de son accession au pouvoir, notamment en prnant la place de Jacob Zuma.
La démission de Jacob Zuma semble venir à son heure, puisqu’elle a été bien accueillie par la population. Conséquences immédiate de cette démission : l’indice de la bourse de Johannesburg a augmenté jusqu’à +2,7% et la devise nationale, le rand, à atteint son plus haut niveau face au dollar depuis trois ans, soit 11.65 R pour 1 USD. .
Saluant la démission de Jacob Zuma, Julius Malema, le chef des Combattants pour la liberté économique, EFF, gauche radicale, qui est l’un des pourfendeurs les plus tenaces du désormais ex-Président martème : « Toute la nation a été victime depuis plus de dix ans d’un délinquant et d’un imposteur (…), il va rejoindre les poubelles de l’histoire » .
Ce vendredi 16 février 2019, lors de son premier discours sur l’état de la nation, Cyrille Ramaphosa est attendu pour revenir largement sur les axes de sa politique.