Après avoir brillé par son absence au cours des précédentes audiences de la Commission qui conduit l’enquête sur les affaires de corruption ayant caractérisé ses mandats, l’ancien Président sud-africain, Jacob Zuma, est de nouveau attendu devant les tribunaux, en novembre prochain. Cette fois-ci, les juges ne lui laissent pas le choix, puisque les dates retenues sont non négociables.
L’ancien Président sud-africain, Jacob Zuma, est invité à se présenter devant les juges dans la période allant du 16 au 21 novembre 2020, dates non négociables. L’ex-chef d’Etat qui, se plaignant d’ennuis de santé, s’était déjà absenté à plusieurs audiences, est donc attendu devant la commission qui enquête sur les nombreux scandales de corruption qui émaillent ses deux mandats (2009-2018).
Jacob Zuma doit être entendu par les juges afin que son degré d’implication dans les différentes affaires soit précisé. Le président de la commission, le juge Raymond Zondo, a précisé, ce lundi, qu’il serait obligé d’adresser une convocation à Jacob Zuma d’ici au 9 octobre au cas où ses avocats ne confirmeraient pas sa présence aux audiences.
Il faut préciser que le passage de Jacob Zuma à la tête de l’Afrique du Sud a été si fécond en scandales financiers de toutes sortes qu’il a dû être contraint à la démission, en 2018, avant même la fin de son second mandat. Un règne désastreux ayant plongé dans la difficulté des entreprises comme South African Airways et le géant de l’électricité, Eskom, qui, dans un passé récent, étaient des fleurons de l’économie du pays, véritables sources de fierté de la nation arc-en-ciel.