Afrique du Sud : entre renouveau et coalitions, Cyril Ramaphosa vient de prêter serment pour un second mandat


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Cyril Ramaphosa
Cyril Ramaphosa

En cette journée solennelle à Pretoria, la capitale sud-africaine, Cyril Ramaphosa a officiellement entamé son second mandat présidentiel.

La cérémonie d’investiture, teintée d’espoir et de défis, s’est déroulée sous haute sécurité aux Union Buildings, marquant un tournant dans l’histoire politique post-apartheid du pays.

Une victoire controversée

Après des élections législatives disputées le mois dernier, Cyril Ramaphosa a été réélu président par l’Assemblée nationale, même s’il n’a pas obtenu la majorité absolue. Cette victoire serrée, avec 283 voix sur 400, a été le point culminant de négociations intenses en vue de former un gouvernement d’union nationale.

Les promesses d’un nouveau départ

Dans son discours d’investiture, Ramaphosa a promis de mener l’Afrique du Sud vers une ère de prospérité partagée et d’égalité renforcée. Vêtu d’un costume rayé, il a reconnu les lacunes du gouvernement précédent tout en exprimant sa détermination à surmonter les défis actuels.

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Une coalition historique

En prêtant serment pour un second mandat, Cyril Ramaphosa se trouve à la croisée des chemins : entre la nécessité de réformer profondément le pays et de maintenir une coalition fragile.

L’une des surprises de cette investiture a été l’annonce de la coalition entre l’ANC de Ramaphosa, l’Alliance démocratique (DA) et l’Inkatha Freedom Party (IFP). Cette alliance, réunissant des partis traditionnellement opposés, vise à garantir la stabilité politique et à répondre aux aspirations diverses des électeurs sud-africains.

Réactions et défis à venir

Malgré cette coalition inédite, certains partis d’opposition, notamment le EFF de Julius Malema, ont critiqué cette entente, promettant de rester une force vigilante et critique au sein du Parlement. Ramaphosa, quant à lui, devra jongler avec les attentes élevées des Sud-Africains et les pressions internes pour délivrer des réformes tangibles. L’Afrique du Sud observe avec attention cette nouvelle phase de son leadership, espérant que ces alliances historiques ouvriront la voie à une gouvernance plus inclusive et efficace.

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