Le principal parti de l’opposition sud-africaine, Alliance Démocratique (DA), a décidé de s’allier avec la petite formation Agang de l’intellectuelle Mamphela Ramphele pour affronter l’ANC, le parti dominant, aux prochaines élections générales.
Le jeu des alliances a déjà commencé en Afrique du Sud à l’approche des élections générales. Le principal parti de l’opposition sud-africaine, Alliance Démocratique (DA), a annoncé ce mardi un accord avec la petite formation Agang de l’intellectuelle Mamphela Ramphele, pour affronter l’ANC, le parti dominant, aux prochaines élections générales. « Je ne peux pas confirmer les détails, mais un accord a été trouvé pour que Mamphela nous rejoigne, juste avant une conférence de presse du parti présentée comme d’importance nationale », a confirmé à l’AFP un responsable de la DA.
Le chef d’Etat sud-africain Jacob Zuma, Président et candidat de l’ANC, ne l’entend pas de cette oreille. Il s’est déjà lancé dans la bataille de la campagne. Le 8 janvier, alors qu’il s’exprimait dans un township de la région de Mpumalanga dans l’est du pays, à l’occasion d’une campagne de proximité, il a déclaré : « Nous allons continuer à diriger ce gouvernement pour toujours… que cela leur plaise ou non. Après 20 ans au pouvoir, nous sommes plus fort qu’avant ».
Même s’il est bien décidé à remporter la Présidentielle, Jacob Zuma est l’objet de nombreuses critiques. On l’accuse régulièrement de corruption et de gaspillage de fonds publics pour son propre compte. D’ailleurs, lors de la cérémonie d’hommage au héros de la lutte contre l’apartheid, Nelson Mandela, il avait été hué par la foule. Ce qui en dit long sur la grogne à son encontre…